Extreme Nord

​Parc de Wasa

Localisation : Entrée nord du parc à la latitude 11°23’29.41″N et longitude 14°33’47.82″EGénéralités :

Créé par arrêté du 5 décembre 1968, le parc national de Waza (170 000 ha) est situé dans la département du Logone et Chari, province de l’extrême-nord du Cameroun. Il bénéficie d’un climat semi-aride et tropical avec une saison pluvieuse de juin à octobre et une saison sèche de novembre à mai. Le parc n’est drainé par aucun cours d’eau permanent, seules des mares artificielles servent de point d’abreuvage pour les animaux. Il est donc conseillé de venir en saison sèche pour pouvoir observer un maximum d’animaux autour de ces points d’eau. Sur le plan faunique, on dénombre 379 espèces d’oiseaux incluant l’autruche et 30 espèces de mammifères dont, la girafe, le lion, l’antilope, la hyène, le cob, le léopard, l’éléphant, le damalisque etc.

Le parc se compose de deux parties bien spécifiques. À l’est se trouvent de grandes plaines herbeuses, les « yayrés ». De mars à juillet cette partie accueille pratiquement toute la faune de Waza. Puis à l’ ouest une zone forestière dans laquelle poussent essentiellement des acacias dont raffolent les girafes. Les pistes y sont en bon état.

Le parc national de Waza est une réserve de biosphère classé par l’Unesco.

Les tarifs à l’entrée du parc sont de 5 000 FCFA pour un étranger non résident, 3 000 FCFA pour un étranger résident et 1 500 FCFA pour un camerounais. En outre, pour entrer dans le parc, vous avez l’obligation de prendre un pisteur avec vous ( 5 000 FCFA/ jour minimum). Il faut également compter 2 000 FCFA/ jour par appareil photo et 2 000 FCFA/ jour par véhicule. Le 4×4 est le véhicule le plus approprié pour circuler dans le parc et votre pisteur saura, en principe, vous guider vers les bons endroits pour observer les animaux ou vous aider à mieux connaître et comprendre la faune et la flore du parc. Ne pas hésiter à se lever très tôt (5h) pour avoir le plus de chance de voir les animaux mais aussi pour avoir un pisteur. En saison touristique, ils sont très demandés et vous risquez de ne pas en avoir si vous ne prenez pas la précaution de le réserver la veille. Détail important : les pisteurs n’ont pas de radio et les téléphones portables ne passent pas lorsqu’on est dans le parc.

Comment y accéder :

Par la nationale 1 soit en provenance de Maroua, via Mora, soit par Kousseri. Attention la route bitumée se dégrade de plus en plus rallongeant d’autant les durées de trajets.

Il y a deux entrées pour le parc, l’entrée nord qui est la principale et l’entrée sud très rudimentaire. Privilégier l’entrée nord pour recevoir le maximum de conseils.

Conseils :

Tout d’abord, faire preuve de patience. Les animaux sont présents mais se font souvent désirer. C’est au moment ou vous allez désespérer que vous verrez surgir devant vous un troupeau d’éléphants ou des lions. Ne cherchez pas à vous aventurer hors des pistes (ce qui est interdit) car les animaux se déplacent indifféremment dans la savane et sur les pistes. Vous pourrez très bien en apercevoir à proximité des entrées et ne rien voir en plein centre du parc.

Pensez à vous équiper de téléobjectifs ou de jumelles. Prévoir également de quoi lutter contre le soleil et la chaleur très intense en saison sèche.

Pour l’hébergement, possibilité de se loger dans les boukarous du campement de Waza situé sur une colline face à l’entrée du parc. Depuis la terrasse du restaurant la vue sur la savane est magnifique. Les boukarous sont rustiques mais permettent un repos réparateur après une journée de voyage. Il y a également un restaurant correct qui peut vous préparer des repas froids pour les safaris.

Attention, il est strictement interdit de camper dans le parc qui est fermé à partir de 18H00.

​Pic de Mindif

A 25 kilomètres au sud-est de Maroua.
L'ascension de la dent de Mindif, un énorme pic rocheux, reste le plus grand challenge en Afrique centrale et occidentale.
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​Maroua

Avec ses 272 000 habitants, Marouaest parmi les cinq premières villes du Cameroun. C'est le chef-lieu de la province de l'Extrême-Nord et du département du Diamaré. Située à l'extrême nord, la ville présente un grand contraste par rapport aux autres villes du Sud. Particulièrement, les populations sont plus accueillantes et plus courtoises. La ville de Maroua est quadrillée par de grandes avenues bordées d'arbres qui apportent un peu de fraîcheur pour baisser les hautes températures. Le climat est sec et chaud, presque semi désertique. Pour éviter les effets de la chaleur, les habitants se chaussent de samaras, chaussures ouvertes en forme de sandales, réalisées avec du cuir tanné

Maroua, ville de province, abrite une foule de délégations de Ministères et Services de toutes sortes, toujours identifiés dans ces deux langages. Dix fois par km, on se trouve face à l’une de ces pancartes de bord de route annonçant consciencieusement le « parrainage » d’un service officiel.





Nous sommes en pleine ville mais le cadre est presque bucolique. Maroua ne ressemble guère à nos cités bétonnées. Elle est sillonnée de larges voies, sableuses ou bitumées, bordées de grands arbres. Leurs vastes ramures protègent les passants des ardeurs du soleil. D’amples espaces, devenant vite terrains de jeux, s’intercalent entre les constructions. Poules, moutons, chèvres, petits troupeaux de bovins font aussi partie du paysage.

Bien sûr le centre ville, avec son grand marché et sa foule bigarrée, ressemble assez aux clichés habituels des villes africaines. Pour aujourd’hui, ce qui me frappe à Maroua ce sont ces espaces apparemment libres, mais on nous dit qu’ils deviendront intensément cultivés dès les premières pluies de juin.
La ville est traversée sur tout son long (10 km ?) par deux larges « mayos » sableux. Ce type de rivière coule uniquement durant la saison des pluies. En saison sèche on en extrait du sable de construction et, ici ou là, dans quelques trous des gens trouvent le moyen de laver du linge !

Ainsi l’eau ne serait pas si loin au-dessous, comme l’attestent les puits répartis dans les quartiers. Le problème est de la conserver en quantité suffisante dans le sous sol durant les 9 à 10 mois de sécheresse. Avec une population s’agrandissant chaque année, beaucoup disent que le niveau des puits baisse sérieusement à partir de février.


Allez, encore une particularité de cette ville étonnante : on n’y connait pas d’embouteillage ; les voitures y sont en minorité pour le moment. Voici quelques années, pour leurs déplacements en ville, les habitants ont réfuté les voitures-taxis pour choisir le système des motos-taxis. Ces 2 roues sont omniprésents, ils vous prennent et vous déposent à l’endroit qui vous convient et ne sont pas trop onéreux (0,15 euro pour 2 km). Mais, outre les accidents assez fréquents, ils ont l’inconvénient de répandre généreusement leurs gaz d’échappement.


(*) En réalité les anglophones sont très minoritaires ici, et le foufouldé (langue des commerçants Peuls) semble plus répandu que le français dans les échanges courants.

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​Lac de Maga

  • La pêche à l'épervier sur le lac Maga



Dans le département du Mayo-Danay, le lac artificiel de Maga s’étend sur près de 25 km de long. Il est ravitaillé par les déversements des eaux du Logone et les apports du Mayo Guerléo, des Mayos Boula et Tsanaga, des Monts Mandaras et des eaux de ruissellement de son bassin versant. Créé en 1979, le lac a une capacité de 600 millions de m3 pour une superficie de 39 000 ha. Le lac de Maga assure l’irrigation de la région et permet la culture du riz. Particulièrement poissonneux, on y pêche la carpe, le silure, le poisson ballon et le capitaine.
L'endroit est également un lieu privilégié pour observer les oiseaux évalués à environ 20.000, et les hippopotames. Pour les voir de plus près il y a la possibilité de prendre une pirogue à moteur au bord du lac. Le tour sur le lac est possible en s’adressant aux nombreux pécheurs présents près de l’embarcadère, mais le plus simple est de s’adresser à l'hôtel-restaurant Safari Danay qui organise un tour complet du lac avec visite des villages de pécheurs et bien sûr la découverte des hippopotames.

Pour y accéder : A partir de Maroua, prendre la direction de Bogo vers l’Est, puis dans Guirvidig prendre la direction de Pouss. Ce parcours d’environ 74 Km se partage entre piste en assez bon état et route bitumée entre Bogo et Guirvidig. De Guirvidig à Maga, vous longez le barrage de retenue du lac de Maga.
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